Un chiffre : 1 point. C’est ce que valent les fameuses questions de vérification au permis, ces interrogations techniques qui crispent tant de candidats et peuvent parfois jouer les trouble-fêtes au moment du verdict.
Avant même de penser à l’examen, il faut d’abord apprivoiser son véhicule. Le manuel d’utilisation devient alors votre meilleur allié : il regorge d’informations qu’on néglige souvent, à tort. Prendre le temps de manipuler les commandes, de repérer les voyants, de s’entraîner à faire les vérifications courantes, c’est déjà se donner une longueur d’avance. Savoir où vérifier le niveau d’huile, identifier le liquide de frein, reconnaître les feux… Ces petits gestes répétés, calmement, finissent par s’ancrer. Et le jour J, la méthode supplante le stress : on aborde chaque question avec assurance, sans précipitation.
Pourquoi les questions de vérification pèsent-elles lors de l’examen du permis ?
Impossible d’y échapper : les questions de vérification sont au programme du permis de conduire. L’examinateur n’attend pas seulement que vous sachiez conduire, il veut aussi voir si vous maîtrisez les bases de la sécurité routière et les réflexes de premiers secours. Il peut vous interroger sur la gestion d’une hémorragie, le contrôle des niveaux de fluides, ou encore sur les dispositifs de sécurité comme l’airbag ou les feux de signalisation.
Ce n’est pas qu’un supplément de théorie. Ces questions figurent dans la grille d’évaluation et rapportent 1 point chacune. Un point qui, parfois, fait la différence quand la barre des 20 points sur 31 du Permis B paraît lointaine. Elles ne font pas tomber l’examen à elles seules, mais négliger ces détails peut coûter cher au moment du bilan.
À quel moment l’examinateur interroge-t-il ?
Ces questions surviennent en général à la sortie d’une manœuvre ou juste avant de rendre les clés. L’examinateur veut s’assurer que l’attention du candidat reste intacte jusqu’au bout et que les fondamentaux du code de la route sont bien acquis. Il n’hésite pas à glisser une question sur les premiers secours, par exemple, comment intervenir lors d’un arrêt cardiaque ou d’une hémorragie.
En quoi ces questions sont-elles déterminantes ?
Répondre correctement aux questions de vérification, c’est prouver que l’on est capable de faire face à une alerte technique ou à une situation d’urgence. C’est une garantie, pour l’examinateur, que le nouveau conducteur saura réagir au bon moment et protéger les autres usagers. Impossible d’imaginer prendre la route sans cette base de sécurité routière.
Les types de questions de vérification et comment s’y préparer
Les catégories de questions
Il existe plusieurs familles de questions de vérification, couvrant aussi bien la technique automobile que les gestes de premiers secours. Les interrogations les plus courantes touchent notamment aux points suivants :
- Réglage de hauteur des feux : Savoir adapter la hauteur des phares pour éviter d’aveugler les autres automobilistes.
- Certificat d’immatriculation : Être en mesure de localiser ce document et de le présenter sans hésitation.
- Voyant de défaillance du système de freinage : Identifier le symbole sur le tableau de bord et expliquer sa signification.
- Pression d’air des pneumatiques : Contrôler la pression régulièrement, idéalement tous les mois, pour garantir une bonne tenue de route.
- Airbag : Savoir quand il faut désactiver l’airbag, notamment si un enfant prend place à l’avant.
Les questions sur les premiers secours
Des questions ciblent directement les notions de premiers secours. Par exemple, il peut s’agir de décrire la conduite à tenir face à une hémorragie ou d’indiquer les étapes à suivre en cas d’arrêt cardiaque. L’objectif : vérifier que le candidat saura agir rapidement en cas d’urgence médicale sur la route.
Organiser sa préparation
Pour se sentir prêt face à ces questions, il vaut mieux s’appuyer sur des manuels spécialisés ou des ressources fiables en ligne. La pratique régulière, seule ou avec un proche, permet de transformer ces vérifications en automatisme. Certains choisissent de compléter leur préparation par une courte formation de premiers secours, histoire d’être plus solide le jour où il faudra répondre du tac au tac.
Les meilleures astuces pour répondre correctement aux questions de vérification
Préparez-vous efficacement
Rien ne remplace une préparation sérieuse. S’approprier les questions de vérification passe par l’utilisation de supports fiables, comme ceux proposés par des organismes de référence, parmi lesquels Lepermislibre. S’appuyer sur leur formation, c’est s’assurer une connaissance solide de la sécurité routière et des gestes de premiers secours.
Exploitez les outils de formation
Des plateformes telles que Permis 75 offrent des simulations qui mettent en condition réelle. Ces exercices permettent de se confronter aux types de questions posées par l’examinateur et de s’entraîner en situation. Le CPF (Compte Personnel de Formation) peut d’ailleurs financer une partie de cette préparation, rendant ces outils plus accessibles.
La technique du “par cœur”
Certaines réponses doivent venir spontanément. Mémorisez les points clés : réglage des feux, emplacement du certificat d’immatriculation, signification des voyants, rôle du système de freinage. Ce réflexe vous évite le stress de l’hésitation et vous fait gagner des points précieux.
Pratiquez régulièrement
La répétition rend ces gestes naturels. Faites le tour de votre véhicule à intervalle régulier : vérifiez la pression d’air des pneumatiques, repérez l’endroit où désactiver l’airbag si besoin lors du transport d’un enfant. Ce sont des automatismes simples, mais qui font la différence au moment d’être interrogé.
Restez maître de vos nerfs
Le jour de l’épreuve, inutile de céder à la panique. Même si chaque question de vérification ne vaut qu’un point, montrer à l’examinateur que vous gardez le contrôle et que vous connaissez votre sujet fait bonne impression. Le Permis B se joue parfois sur des détails et un sang-froid à toute épreuve.
Sur la route, chaque détail compte. Être capable de répondre du tac au tac à une question technique, c’est prouver qu’on est prêt à affronter l’imprévu, même quand le moteur ronronne et que le stress guette. Voilà la marque d’un conducteur qui ne laisse pas la chance décider de son destin.


