Conduite supervisée en candidat libre : démarches et avantages

Devenir un conducteur autonome est une étape fondamentale pour beaucoup de jeunes et d’adultes. La conduite supervisée en candidat libre offre une alternative intéressante aux auto-écoles traditionnelles, permettant aux apprentis conducteurs de suivre un rythme personnalisé. Cette méthode séduit par sa flexibilité et son coût souvent réduit.

Pour en bénéficier, vous devez comprendre les démarches administratives nécessaires. L’inscription en ligne sur le site de l’ANTS, la préparation avec un accompagnateur qualifié et la validation des heures de conduite sont autant d’étapes à respecter. Les avantages sont nombreux : une formation adaptée à ses disponibilités et une préparation plus sereine à l’examen.

A voir aussi : Permettre à son fils de conduire sa voiture : règles et implications

Les démarches pour accéder à la conduite supervisée en candidat libre

Pour bénéficier de la conduite supervisée en candidat libre, plusieurs étapes sont à suivre rigoureusement. Le candidat doit s’inscrire dans un établissement d’enseignement de la conduite, tel qu’une auto-école ou une association spécialisée. Une fois inscrit, l’établissement se charge de déposer le dossier de demande de permis auprès de la préfecture.

Pour accéder à la conduite supervisée, il faut remplir certaines conditions :

Lire également : Avantages de la conduite supervisée pour les jeunes conducteurs

• Avoir obtenu le Code de la route (ETG)
• Avoir suivi au moins 20 heures de cours de conduite

Une fois ces critères remplis, le moniteur délivre une attestation de fin de formation initiale (AFFI) et un livret d’apprentissage. Ces documents sont essentiels pour continuer la formation en dehors des cours de conduite.

Il est aussi nécessaire d’obtenir l’accord préalable de la société d’assurances pour une extension de garantie. Cet accord doit préciser le ou les noms des accompagnateurs autorisés et peut couvrir plusieurs véhicules, tant qu’ils appartiennent à la même catégorie que le permis demandé. En cas de difficultés avec l’assureur, le médiateur des assurances peut intervenir pour résoudre les litiges.

Le véhicule utilisé pour la conduite supervisée doit être identifié par le signe « conduite accompagnée » et, bien que non obligatoire, il est recommandé d’ajouter des rétroviseurs supplémentaires pour l’accompagnateur. La vitesse est limitée et la circulation est interdite en dehors des frontières nationales, conformément aux réglementations en vigueur.

En suivant ces démarches et en respectant les conditions établies par les décrets et arrêtés (notamment le Décret n° 2015-1537 du 25 novembre 2015), vous pourrez accéder à la conduite supervisée en toute conformité.

Les avantages de la conduite supervisée

Les avantages de la conduite supervisée sont multiples et non négligeables. D’abord, cette méthode permet de poursuivre la formation en dehors des cours de conduite classiques, sans la présence continue d’un moniteur agréé. Cela offre une plus grande flexibilité aux candidats qui peuvent s’entraîner à leur rythme.

Le coût est un argument de poids. Une fois l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) obtenue, le candidat n’a plus à payer des heures supplémentaires en auto-école. Les frais d’assurance restent aussi contenus, car il suffit d’ajouter le candidat sur le certificat existant, sans frais supplémentaires.

La réduction du stress

La conduite supervisée permet aussi de réduire le stress lié à l’examen pratique. Les candidats peuvent acquérir de l’expérience de conduite dans des conditions réelles, sans la pression d’un moniteur évaluateur. Cette approche favorise une meilleure assimilation des règles de conduite et renforce la confiance en soi.

Préparation approfondie pour le permis probatoire

Cette formation est particulièrement bénéfique pour ceux qui visent le permis probatoire. En conduisant régulièrement et en accumulant des kilomètres, les candidats se préparent efficacement à l’examen final. Ils acquièrent une expérience précieuse qui les aide à mieux comprendre les différentes situations de conduite, augmentant ainsi leurs chances de succès.

• Flexibilité et autonomie
• Réduction des coûts de formation
• Moins de stress
• Préparation approfondie au permis probatoire

Considérez ces avantages pour optimiser votre parcours vers l’obtention du permis de conduire.

Les conditions et obligations pour l’accompagnateur

L’accompagnateur joue un rôle fondamental dans la conduite supervisée. Il doit remplir des critères stricts pour garantir la sécurité et l’efficacité de la formation. L’accompagnateur doit posséder un permis de conduire valide depuis au moins cinq ans sans interruption. Le permis ne doit pas avoir fait l’objet d’une annulation ou d’une invalidation durant cette période.

Critères de sélection

• Permis de conduire valide depuis plus de cinq ans
• Absence d’annulation ou d’invalidation du permis
• Autorisation de conduite supervisée délivrée par l’enseignant

L’autorisation de conduire en conduite supervisée est délivrée par l’enseignant après une évaluation préalable de deux heures. Cette évaluation comprend au moins une heure de conduite et un bilan personnalisé. L’accompagnateur doit aussi être mentionné dans l’extension de garantie de l’assurance du véhicule utilisé pour la conduite supervisée.

Rôle et responsabilités

L’accompagnateur doit veiller à la sécurité du candidat et des autres usagers de la route. Il doit être capable d’intervenir en cas de besoin, ce qui implique une vigilance constante et une bonne connaissance des règles de conduite.

La voiture utilisée doit être équipée du signe « conduite accompagnée » visible à l’arrière. Bien que non obligatoire, il est recommandé d’ajouter des rétroviseurs supplémentaires pour l’accompagnateur, notamment un rétroviseur central et un latéral droit. Cette précaution permet d’assurer une meilleure surveillance et intervention en cas de besoin.